Première dame de Côte d’Ivoire

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Lutte contre le Travail des enfants:

Photo de famille

15 Février 2012  au Plateau (CRRAE-UMOA), Cérémonie de lancement du Comité National de surveillance des actions de lutte contre la traite, l'exploitation et le travail des Enfants

C’est désormais effectif. Mme Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire engage la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des  Enfants. Elle l’a annoncé, le mercredi 15 Février 2012 à l’amphithéâtre de la CRRAE-UMOA au Plateau, lors de la cérémonie de lancement officiel du Comité National de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. Crée par décret n° 2011-366 du 03 novembre 2011, cette structure est présidée par la Première Dame Dominique Ouattara. Quoi donc de plus normal quand on sait l’engagement sans faille depuis 1998 de la Fondatrice de Children Of Africa pour le bien-être des tout-petits.  

Profitant de cette tribune, Mme Dominique Ouattara a peint un tableau peu reluisant des conditions des enfants victimes d’exploitation et de traite. « (…) Le problème de l’exploitation des enfants  est une réalité préoccupante. En effet, dans la perspective d’échapper à la pauvreté et d’améliorer leurs conditions de vie, des millions d’enfants à travers le monde sont astreints au travail. En dépit de leur jeune âge, ils sont soumis à des conditions de travail qui mettent en péril leur survie et leur développement physique et moral », a-t-elle expliqué.  Réalité d’ailleurs qui n’échappe pas à la Côte d’Ivoire qui connaît son lot d’enfant exploité.  Face à cette situation, la Dame au cœur d’or a révélé  que des actions « urgentes » ont été engagées. Il s’agit entre autres du renforcement du cadre législatif, notamment, à travers l’adoption et la ratification de plusieurs textes concernant les droits des enfants, et du renforcement de la coopération sous régionale pour lutter contre le fléau.  Mais, selon Mme Dominique Ouattara, ces mesures restent insuffisantes. «(…) Les enfants victimes de traite et d’exploitation sont dans une situation d’urgence, il nous faut agir vite et travailler à la réduction des facteurs de vulnérabilité que sont la pauvreté, et la déscolarisation précoce des enfants », a-t-elle préconisé.  C’est donc à juste titre que  la création du Comité National de surveillance permettra de booster la lutte contre ce fléau. « Le Comité National de  Surveillance, composé des membres de mon cabinet, d’experts, d’organisations nationales et internationales choisies pour leurs actions en faveur des enfants, travaillera activement à la résolution du problème, en collaboration permanente et étroite avec le Comité Interministériel et avec toutes les parties prenantes », a expliqué Mme Dominique  Ouattara. 

 

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