Ca y est ! Un accord entre le Comité national de surveillance pour les actions de lutte contre le travail des enfants et l’Université américaine de Tulane a été signé le lundi 28 octobre à Washington DC dans les locaux de l’ambassade de Côte d’Ivoire en présence de nombreux partenaires dont la fondation mondiale du cacao.
Objectif : Réalisation d’une enquête sur le travail des enfants dans la cacaoculture en côte d’ivoire.
« La signature de ce protocole est un pas en avant que nous marquons dans notre lutte commune d’éradiquer les pires formes de travail des enfants en Côte d’Ivoire.
En effet, s’agissant de ce fléau beaucoup d’interrogations restent encore sans réponse », a indiqué la ministre Anne Désirée Ouloto, Répresentant la Présidente du CNS, la Première Dame de Côte d’Ivoire. Avant de s’interroger en ces termes : « Combien d’enfants travaillent-ils encore dans les plantations de cacao ? Dans quelles localités exactes travaillent-ils ? D’où viennent-ils ? Quelles mesures doit on prendre pour éliminer définitivement ce phénomène ? »
Pour la Vice-Présidente du Comité interministériel des actions de lutte, la partie ivoirienne incarnée par Madame Dominique Ouattara promet de jouer sa partition afin que les résultats permettent d’apporter des mesures de remédiation idoines à l’élimination de ce fléau. C’est pourquoi elle a traduit les remerciements de la Présidente du CNS au Gouvernement américain qui finance cette enquête à hauteur de 1,5 millions de dollars soit environ 750 millions fcfa.
Eric Biel, sous-secrétaire d’Etat au département du travail américain, a tenu à saluer « l’engagement personnel » de la Première Dame dans la lutte contre le travail des enfants. Pour lui cet accord est « un pas en avant » dans cette lutte commune.