Discours
Speeches
Cérémonie de clôture de la 4e rencontre de suivi de l’accord Côte d’Ivoire-Mali en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants.
Mesdames et Messieurs,
Je suis très heureuse d’être des vôtres aujourd’hui, en compagnie de la Première Dame de la République du Mali, Madame TOURE Lobbo Traoré, pour la cérémonie de clôture de la 4e rencontre de suivi de l’accord Côte d’Ivoire-Mali en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants.
Excellence Madame la Première Dame,
Avant tout propos, je voudrais vous souhaiter la bienvenue.
Akwaba chez vous très chère sœur et merci de votre présence qui illustre une fois de plus, votre sympathie à mon égard et les bonnes relations qui unissent nos deux Pays.
J’ai été très touchée de l’accueil mémorable dont j’ai fait l’objet lors de ma visite au Mali du 05 au 07 octobre 2011.
Ce séjour se situait dans le cadre de notre engagement commun pour le bien-être de la femme et de l’enfant.
Madame la Première Dame,
Votre détermination à œuvrer depuis de longues années à l’éradication de la mortalité maternelle et néonatale est remarquable et je voudrais vous en féliciter.
C’est en connaissance de votre activisme en faveur des couches les plus vulnérables de nos populations que je n’ai pas hésité à vous solliciter afin de bénéficier de votre appui dans la lutte contre la traite des enfants aux frontières de nos pays respectifs.
Mesdames et messieurs,
Chers participants,
Le phénomène la traite des enfants entre la Côte Ivoire et le Mali à des fins d’exploitation de leur main d’œuvre a été relevé par un rapport d’enquête de l’UNICEF qui l’a souligné comme étant, une réalité préoccupante.
Nos deux Etats ont alors signés en 2000, à Bouaké, un accord de coopération en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants, qui marque la volonté de nos deux Etats à prendre le problème à bras le corps.
Cependant, malgré cet accord, des enfants continuent d’être victime de cet odieux trafique.
C’est pourquoi j’ai décidé de m’impliquer personnellement dans la résolution du problème, qui atteint nos enfants dans leurs droits les plus fondamentaux.
- Le droit de vivre avec les parents ;
- Le droit à l’accès aux services sociaux de base dont l’éducation et la santé ;
- Le droit à la protection contre l’exploitation économique et la maltraitance ;
- Le droit aux jeux et aux loisirs.
Il m’apparait donc capital de mettre tout en œuvre pour que nos enfants ne soient plus les innocentes victimes de cette traite d’un autre âge. Souvenons-nous que l’avenir appartient aux enfants.
Mesdames et messieurs les Ministres ; Messieurs les experts,
L’adoption du plan d’action commun de mise en œuvre de l’accord de coopération en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants, est une avancée encourageante.
Aussi voudrais-je en appeler à une action énergique et concertée de l’ensemble des acteurs institutionnels, de la société civile, des ONG, des associations et organisations internationales pour sa pleine et entière application.
Excellence madame la première Dame ;
Chers participants,
Cette 4e rencontre de suivi de l’accord Côte d’ivoire-Mali en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants, me donne l’occasion de saluer les différents programmes, qui ont permis de retirer des enfants du travail et de leur proposer des alternatives telles que des bourses scolaires, des aides aux parents sous forme d’activités génératrices de revenus et des formations professionnelles.
Je voudrais aussi féliciter les ministères de la famille de la femme et de l’enfant Ivoiriens et Malien pour cette franche collaboration au profit de nos enfants.
Mes remerciements vont également à l’UNICEF pour son appui, ainsi qu’à tous les experts qui travaillent à la résolution du problème.
C’est sur cette note que je déclare la clôture des travaux de la « 4e rencontre de suivi de l’Accord Côte d’Ivoire-Mali en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants. »
Je vous remercie.