La 19ème conférence internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA) se tient du 04 au 09 décembre 2017 à Abidjan. La cérémonie d’ouverture de cet événement mondial sur la pandémie du VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissible en Afrique s’est déroulée, ce lundi 04 décembre 2017, au Palais des Congrès du Sofitel Hôtel Ivoire. Placée sous le thème : « L’Afrique, une approche différente vers la fin du SIDA », cette conférence a enregistré la participation du Président Alassane Ouattara, Président de la cérémonie, de Madame Cecilia Dapaah, Ministre de l’Aviation du Ghana et représentante du Président Nana Akufro-Addo, Président de la République du Ghana, de la Première Dame, Dominique Ouattara, marraine de l’évènement et de plusieurs autres personnalités dont le vice-Président Daniel Kablan Duncan et des Premières Dames du Congo, Niger, Benin, Gambie, de la République coopérative de Guyana et du Belize.
Ainsi, durant 4 jours, près des délégués et des experts du monde entier vont mener la réflexion sur de nouvelles démarches et approches pour mettre définitivement fin à cette pandémie.
Prenant la parole après la cérémonie d’ouverture présidée le Président Alassane Ouattara, Madame Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie et Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA pour l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH/SIDA et pour la promotion du traitement pédiatrique a plaidé en faveur des enfants malades. Ainsi, l’ambassadeur spécial de l’ONUSIDA a préconisé la production des antirétroviraux localement comme moyen de lutte contre la rareté et la cherté de ces traitements en Afrique. « (…) Je voudrais à nouveau réaliser mon plaidoyer en faveur de nos enfants malades du SIDA. En effet, le traitement antirétroviral sous sa forme pédiatrique, reste peu accessible la plupart du temps dans nos pays, car trop onéreux. Et je voudrais profiter de cette tribune pour lancer un appel à nos gouvernants et nos partenaires, afin qu’ils étudient la possibilité de produire des ARV pédiatriques localement, qui seraient de ce fait moins onéreux », a-t-elle plaidé. En outre, la Première Dame, Dominique Ouattara préconise la solidarité et l’innovation dans les démarches pour l’atteinte d’un taux de prévalence de 0 %. Un réel défi pour l’Ambassadeur de l’ONUSIDA qui veut créer une synergie parmi les Premières Dames d’Afrique et les organisations féminines dans le cadre de a lutte contre cette maladie.