Après la signature d’un protocole d’accord entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’université de Tulane à Washington DC pour la réalisation d’une enquête sur le travail des enfants dans la cacaoculture, le Comité National de Surveillance (CNS) a pris part du 30 octobre au 03 novembre 2013 à la porte de Versailles, à la 19ème édition du chocolat de Paris. Un rendez-vous incontournable que ne pouvaient manquer ce comité dirigé par Mme Dominique Ouattara pour faire campagne autour des «efforts de la Côte d’Ivoire en matière de lutte contre les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture» en vue de sensibiliser les 250 exposants et les professionnels venus du monde entier.
Longtemps montré du doigt comme un pays utilisant des enfants comme mains d’œuvre dans les plantations de cacao, le Président Alassane Ouattara, après son accession au pouvoir, a décidé de prendre les taureaux par les cornes.
Ainsi depuis 2011, la Première Dame de Côte d’Ivoire a pris, à bras le corps, cette problématique à travers le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre l’Exploitation, la Traite et le Travail des Enfants (CNS). Objectif de cette institution: remédier à la problématique du travail des enfants tout en redorant le blason de la Côte d’Ivoire.
C’est à un des espaces d’animation du salon dédiés aux conférences, lieux d’attraction des experts du chocolat, que MM. Nguettia Martin, Secrétaire exécutif du Cim (Comité Interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants) et Amani Konan, Consultant national au cabinet de la Première Dame, ont présenté la situation des enfants, le nouveau cadre institutionnel et le plan d’action national 2012-2014 mis en place par la Côte d’Ivoire pour lutter contre le phénomène.
Un plan, comme ont indiqué les deux experts, est désormais élargi à toute la sous-région. Une volonté commune matérialisée par la signature d’un accord entre la Première Dame de Côte d’Ivoire et son homologue du Burkina Faso dans le cadre du renforcement de la coopération entre les deux pays voisins pour la protection des enfants. Le résultat, selon eux, est jugé satisfaisant même si des efforts restent à faire.