23e édition de la JMTE : La Première Dame, Madame Dominique Ouattara réaffirme sa volonté à œuvrer pour le bien-être des enfants

La Première Dame, Madame Dominique Ouattara a parrainé la cérémonie marquant la célébration officielle de la 23^e édition de la Journée Mondiale contre le Travail des Enfants (JMTE), le jeudi 26 septembre 2024, à l’espace Latrille Events des Deux Plateaux.

Cette 23^e journée de la JMTE instituée depuis 2002 par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) a été placée sous le thème : « Respectons nos engagements, mettons fin au travail des enfants ! ».

La cérémonie de commémoration de cette journée a enregistré la présence de plusieurs personnalités politiques, administrations, des acteurs et partenaires engagés dans la lutte contre le Travail des Enfants et bien d’autres personnalités.

Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire et Présidente du Comité National de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), a profité de cette célébration pour réaffirmer son engagement à œuvrer pour le bien-être des enfants et la défense de leurs droits. « Je souhaiterais exprimer à l’endroit de tous les enfants vivant en Côte d’Ivoire, ma ferme volonté de continuer d’œuvrer pour leur bien-être, ainsi que pour leur droit à l’éducation et à la santé », a rappelé Madame Dominique Ouattara. La Première Dame a rappelé que sa priorité demeure la protection des enfants contre toutes les formes de violence. Aussi, l’épouse du Chef de l’Etat s’engage à mener jusqu’au bout le combat de la défense des droits des enfants. « Ma priorité reste de les protéger contre les violences sous toutes leurs formes. C’est pour chaque enfant de Côte d’Ivoire que je me suis engagée à lutter pour que la traite, l’exploitation et le travail des enfants ne soient plus des obstacles à leur épanouissement. Je mènerai jusqu’au bout ce combat, avec l’aide de tous nos partenaires ici présents, afin d’offrir à nos enfants, l’opportunité d’un avenir meilleur », a réaffirmé la Première Dame.

Bien avant, Madame Dominique Ouattara a relevé les perspectives encourageantes des données statistiques sur la situation du Travail des Enfants en Côte d’Ivoire. En effet, citant l’analyse comparative des données des enquêtes à indicateurs multiples (MICS) et de l’enquête démographique et de santé (EDS), la Première Dame a révélé que la Côte d’Ivoire a enregistré une baisse significative du taux de prévalence national du travail des enfants entre 2012 et 2021 passant de 39% à 21,6%, soit une baisse de 18 points de pourcentage.  En outre, dans le secteur spécifique du cacao, selon l’étude de NORC de l’Université de Chicago, réalisée en 2019, le travail des enfants a été réduit de 32% entre 2014 et 2019, dans les communautés productrices de cacao qui ont bénéficié d’actions intensives de remédiation. Pour Madame Dominique Ouattara, ces résultats démontrent que les actions intensives de sensibilisation et de remédiation que mènent tous les acteurs de l’écosystème national de lutte contre le travail des enfants, ont un impact réel sur la réduction du phénomène en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, elle a tenu à remercier les acteurs impliqués dans la lutte avec une note une mention spéciale à l’entreprise Hershey, qui vient de finaliser la construction de huit écoles intégrées, avec maternelle, cantine, forage, énergie solaire et équipements complets, ainsi que des kits scolaires pour les élèves. « Je les félicite et encourage tous nos autres partenaires à en faire de même, pour le plus grand bonheur de nos enfants », a-t-elle exhorté.

Le travail des enfants : la tendance en baisse en Côte d’Ivoire

Me Adama Kamara, Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale, par ailleurs, Président du Comité Interministériel de lutte contre la Traite, l’Exploitation et la Travail des Enfants (CIM) a salué l’engagement de la Première Dame dans la lutte contre le Travail des Enfants. Pour ce dernier, c’est cet engagement au plus haut niveau qui a permis à la Côte d’Ivoire d’engranger des résultats salués par le monde entier. Le Président du CIM a ensuite, traduit l’engagement de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le Travail des Enfants. Il a révélé que les activités de proximité et de sensibilisation de cette édition de la JMTE se sont déroulées dans les régions du Cavally et de la Nawa en raison des fortes migrations de producteurs de cultures de rente notamment le cacao que ces deux régions ont enregistré ces dernières années. Le Ministre de l’Emploi et de la Protection Sociale s’est ensuite réjoui que la lutte contre le phénomène du Travail des Enfants soit une réalité en Côte d’Ivoire. « Dans sa politique de lutte contre le travail des enfants, la Côte d’Ivoire a fait le choix d’une approche humaniste basée sur des stratégies d’intervention ciblées et sur la participation inclusive et collaborative de l’ensemble des parties prenantes », a-t-il partagé. Au titre de ces mesures, Me Adama Kamara a cité entre autres, la mise en œuvre d’une politique de protection sociale inclusive à travers le déploiement de la Couverture Maladie Universelle (CMU) pour soigner les populations à moindre coût et du Régime Social des Travailleurs Indépendants (RSTI) pour leur permettre d’avoir un revenu de remplacement à la retraite.

Madame Mariana Stirbu, représentante Adjointe d’UNICEF, a salué les avancées de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le Travail des Enfants. En effet, selon cette dernière, le pays est sur la bonne voie pour l’éradication du phénomène, car contrairement à l’ensemble du monde, les chiffres sont sensiblement en baisse dans le pays.

Monsieur Jean-Marie Kagabo, spécialiste principal des principes et Droits fondamentaux au Travail, représentant de Madame Ndeye Coumba Diop, Directrice du bureau-pays de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), a remercié la Première Dame pour son leadership dans le combat contre le Travail des Enfants.

Monsieur Jean-Marc Yacé, Maire de la commune de Cocody, a lancé un appel à l’action commune des différents acteurs contre ce phénomène. Il a remercié la Première Dame et le Gouvernement pour les différentes mesures adoptées pour l’éradication du phénomène.

Notons qu’un cocktail a mis fin à cette cérémonie.