Après Man, Bondoukou et Korhogo, 2.000 femmes de la capitale du Gbêkê viennent de bénéficier du Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI). La cérémonie de remise des chèques aux heureuses bénéficiaires s’est déroulée, le mercredi 27 Novembre 2013 à l’ancien stade de Bouaké, en présence du Président Alassane Ouattara, des membres de son gouvernement et des milliers de femmes et d’hommes qui ont pris d’assaut très tôt les tribunes et l’esplanade du stade. Plus d’une vingtaine de bâche ont été mobilisées pour accueillir les populations. Et une dizaine d’artistes ont donné un cachet particulier à la fête.
Soucieuse du bien-être des populations, la Première Dame a offert de nombreux dons en nature d’une valeur de 125 millions de F CFA aux femmes de Bouaké, Akakro et Appla Assoumankro. Ainsi, l’épouse du chef de l’Etat a offert des décortiqueuses de riz et de maïs ; des broyeuses de farine de maïs et de manioc ; des pulvérisateurs ; des motopompes ; des arrosoirs ; des motobagages et bien d’autres cadeaux aux coopératives et groupements de femmes. Dans le domaine social, elle a offert des casques ; des lots de matériel de coiffure ; des lots de matériel de couture ; des cuisinières ; des congélateurs et des machines à coudre aux foyers féminins. La Première Dame a offert de nombreux dons dans le domaine de l’éducation, les maternelles, pouponnières et orphelinats. Elle a, aussi, offert des vivres aux populations et aux différentes cantines de la ville. Dans le domaine de la santé, ce sont une ambulance ; des lits d’hospitalisation ; des matelas ; des tables d’accouchement et bien d’autres matériels biomédicaux qui ont été offerts aux différents centres de santé de Bouaké.
Après avoir remercié le Président Alassane Ouattara pour son soutien au programme de financement des projets des femmes, la Première Dame, Mme Dominique Ouattara a révélé que la ville de Bouaké a bénéficié d’un financement supplémentaire dans le cadre du FAFCI. Selon Mme Dominique Ouattara, ces raisons sont essentiellement dû au fait que la ville de Bouaké a fortement souffert de la crise militaro-politique qui a balafré le pays pendant plus d’une décennie. Ensuite, la seconde raison se trouve dans le fait que les femmes du Gbêkê ont longtemps soutenu grâce à leur courage leur famille. « Nous avons décidé de vous accorder un financement supplémentaire, et ceci, pour deux raison.