Première dame de Côte d’Ivoire

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Enlèvements d’enfants, le cri d’alerte de la Première Dame

Child abduction, the First Lady’s call for action
Depuis quelques temps notre Pays est secoué par une vague d’enlèvement d’enfants. Des actes horribles et inhumains que rien ne saurait justifier.  En l’espace de deux mois, une vingtaine d’enfants a été enlevée, mutilée et assassinée dans notre Pays. Des enfants qui pour la plupart jouaient près de chez eux, dans l’insouciance de leur bel âge. Des enfants qui se trouvaient sur le chemin de l’école à la poursuite de leur avenir ont été violement arrachés à l’affection de leur famille. Des actes ignobles que je condamne avec la plus ferme énergie. 
 
J’adresse tous mes vœux de compassion aux parents des enfants disparus. Je partage leur consternation et leur peine. C’est une épreuve douloureuse et cruelle, qu’aucun parent ne devrait subir.  
Je m’insurge contre  ces enlèvements d’enfants dans mon Pays. En tant que mère, grand-mère et Première Dame de Côte d’Ivoire. Je veux que cela cesse. Des mesures dissuasives vigoureuses doivent être prises sans attendre. J’en appelle à la réactivité et au pragmatisme de Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur ; de madame la Ministre de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, ainsi que de tous leurs collègues, qui doivent faire de ce problème, une priorité nationale. 
 
Il n’est pas normal que nos enfants  vivent avec la menace constante d’être enlevés. Il n’est pas normal, que les parents soient plongés dans l’angoisse à chaque fois que leurs enfants franchissent le seuil de leurs maisons. Dans l’attente que les mesures énergiques vigoureuses prises par les autorités compétentes, portent leurs fruits afin de mettre les auteurs de ces atrocités hors d’état de nuire d’avantage à nos enfants, il convient que nous : parents, responsables d’établissements scolaires et enseignants restions très vigilants. Nous devons nous sentir tous concernés par ces drames et rester mobilisés pour que, plus aucun enfant ne disparaisse. Je veux compter sur notre esprit de solidarité légendaire, pour veiller sur chaque enfant du voisinage comme si c’était le nôtre. Evitons de laisser nos enfants sans surveillance.
 
Par ailleurs, sensibilisons nos enfants et nos proches sur le sujet. La menace est grave, restons en alerte. C’est une situation exceptionnelle qui requiert  des mesures de surveillance particulières. Il y va de la sécurité de nos enfants.
 
Dominique OUATTARA,
 
Première Dame de Côte d’Ivoire
 
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