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Lutte contre la mortalité maternelle, la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, lors du lancement du CARMMA:

First Lady Dominique Ouattara has sponsored the launch of  the CARMMA at the Hotel Ivoire

452 femmes meurent chaque jour en Afrique du fait de complications des grossesses, accouchements et suites à de fausses couches. Chaque jour, plus de 16 femmes meurent en Côte d’Ivoire pour des causes évitables liées à la grossesse et les accouchements.  Cela équivaut chaque mois à 4 Boeing 737 remplis de femmes enceintes qui s’écrasent en Côte d’Ivoire.  Ce bilan alarmiste de la situation de la santé maternelle a été fait, le jeudi 11 Juillet 2013, à l’Hôtel Ivoire, lors de la cérémonie de lancement de la campagne pour l’Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA). Le thème  de cette campagne : « Investir dans la santé maternelle pour que aucune  femme ne meurt en donnant la vie  dans une Côte d’Ivoire émergente à l’horizon 2020 ».La Première Dame, Mme Dominique Ouattara, marraine de la cérémonie, a tenu à apporter son soutien à cette initiative. Elle a, d’ailleurs, profité de cette tribune, pour lancer un appel à tous les acteurs intervenant dans le domaine de l’amélioration de la santé des mères pour une prise de conscience de la gravité du phénomène.  «Nous affirmons avec force et conviction que la femme,  c’est la vie. Elle a cette mission confiée par Dieu, de perpétuer la race humaine et il est donc anormal qu’elle meure en accomplissant cette mission. Non, la femme ne doit pas perdre la vie en donnant la vie. Tous, ensemble, chacun à notre niveau, nous devons nous mobiliser pour que cesse  les mortalités maternelles », a recommandé Mme Dominique Ouattara.Soucieuse du bien-être de la question mère-enfant, Mme Dominique Ouattara  a insisté sur  l’importance du phénomène pour le développement  durable de la société.  Pour la First Lady, la question de la mortalité maternelle va bien au-delà de la simple entité sociale que constitue une mère.  Selon Mme Dominique Ouattara,  cette question engage et implique le devenir même des sociétés humaines.«(…) Pour nous, la santé maternelle est déterminante au bien-être à la fois des enfants, des familles  et des nations. C’est donc une question de survie collective », a-t-elle soutenu.  Poursuivant son analyse, la Dame de la charité ivoirienne a soutenu que dans le cas spécifique de la Côte d’Ivoire, les différents rapports et publications sur la santé maternelles attestent de l’élévation du niveau de la mortalité maternelle.  Le taux élevé de la mortalité maternelle est, selon Mme Dominique Ouattara dû à l’inégalité entre les sexes ; la pauvreté et le faible accès des femmes aux services de santé ; le taux de fécondité élevé ; le mariage précoces ; les grossesses non désirées et les violences sous toutes ses formes faites aux femmes.  

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