La Première Dame, Dominique Ouattara veut combler le fossé existant entre les pays du nord et les pays du sud dans le traitement du VIH/SIDA. Une noble mission qui a amené l’Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour l’Elimination de la Transmission Mère-Enfant du VIH et pour la promotion du traitement pédiatrique à prendre son bâton de pèlerin pour tirer la sonnette d’alarme. Ainsi, après avoir parrainé une soirée organisée par l’ONUSIDA, l’Unicef, Elma Philanthropies et le Grand-Duché du Luxembourg pour lever des fonds pour la lutte contre le SIDA pédiatrique, le lundi dernier dans un complexe hôtelier, Madame Dominique Ouattara s’est exprimée, ce mercredi 8 juin 2016, à l’occasion de la réunion de haut niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New-York. L’objectif de cette rencontre est de relever les défis encore existants en vue de mettre fin à l’épidémie du SIDA dans le monde.
Invitée à s’exprimer en tant qu’Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA, la Première Dame a saisi l’opportunité de cette tribune, pour partager l’engagement et l’expérience de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le VIH/SIDA. Pour ce faire, la Première Dame a repris les propos du Président Alassane Ouattara qui a lancé un appel à accélérer les mesures de lutte pour arriver à prendre en charge tous les malades du SIDA, mais aussi, pour arriver à une autosuffisance des ressources de lutte contre la pandémie. Un témoignage fort de l’engagement de l’Etat ivoirien pour éradiquer la pandémie du SIDA. «Nous devons « aller plus vite » sur la question du traitement en Côte d’Ivoire, en faisant en sorte que les autres 50 % qui ne sont pas encore sous traitement, puissent y avoir accès. Pour cela, j’ai décidé d’octroyer des ressources additionnelles. Je souhaiterais que la « pérennisation » des acquis soit une réalité dans notre pays et dans la sous-région, en réduisant considérablement notre dépendance financière vis-à-vis de l’extérieur et, en permettant à l’Afrique de « produire son médicament » », a cité Madame Dominique Ouattara. Les résultats de cet engagement du pays avec le concours et l’appui de partenaires et de la communauté international ne se sont pas fait attendre.