C’est encore un laurier pour la Côte d’Ivoire dans le cadre de son engagement dans la lutte contre le travail des enfants. En effet, l’information est tombée le mardi 26 septembre 2023.
C’est encore un laurier pour la Côte d’Ivoire dans le cadre de son engagement dans la lutte contre le travail des enfants. En effet, l’information est tombée le mardi 26 septembre 2023.
Le Gouvernement américain vient de classer la Côte d’Ivoire dans le top 4 des pays qui ont fait des avancées significatives pour lutter contre le travail des enfants. En effet, selon le dernier Rapport de l’USDOL sur les pires formes du travail des enfants dénommé : « Constatations sur les pires formes de travail des enfants », quatre (04) pays sur 131, contre 9 l’année dernière, ont obtenu la plus haute évaluation, à savoir un progrès significatif dans la lutte contre le Travail des Enfants. Il s’agit notamment de l’Argentine, de la Colombie, de la Côte d’Ivoire et de l’Ouzbékistan. La Côte d’Ivoire est donc le seul pays africain à faire parti des quatre pays qui ont reçu la plus haute évaluation dans ce classement du département du Travail des Etats-Unis d’Amérique.
Ce nouveau classement du Rapport de l’USDOL vient sanctionner les efforts inlassables mis en route depuis 2011 et le leadership de la Première Dame, Madame Dominique Ouattara engagée dans la lutte contre ce phénomène depuis 2011. En effet,
Engagée pour l’élimination des pires formes de travail des enfants en Côte d’Ivoire dans tous les domaines de la vie économique, Madame Dominique Ouattara a été nommée à la tête du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS), le 03 novembre 2011 par le Président de la République. A cet effet, elle a œuvré avec des partenaires nationaux et internationaux pour l’élimination de ce fléau en Côte d’Ivoire et dans la sous-région ouest africaine.
La mission de ce comité est de suivre et d’évaluer les actions du Gouvernement en matière de lutte contre l’exploitation des enfants. Les activités du CNS et de ses partenaires ont conduit à l’adoption successive de deux Plans d’Action Nationaux (2012-2014 puis 2015-2017), pour réduire de manière significative les pires formes de travail des enfants dans le pays. Le troisième (2019-2023) étant en cours de réalisation.
Le projet le plus récent dans l’engagement de la Première Dame dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants est sans conteste la construction de trois centres de transit pour enfants, dans les villes de Soubré, Ferkessédougou et Bouaké (Côte d’Ivoire), afin de venir en aide aux enfants anciennement victimes de traite, et arrachés aux mains des trafiquants. Ces centres de transit permettent d’apporter l’assistance et la protection nécessaires à l’équilibre et à la réinsertion des enfants, le temps qu’ils rejoignent leurs familles respectives. Le premier d’entre eux, a ouvert ses portes à Soubré en avril 2018 et le dernier d’entre eux à Ferkessédougou le jeudi 28 octobre 2021. Les centres de Soubré et Ferkessédougou sont des centres de transit destinés à la lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants. Celui de Bouaké est un centre de réinsertion de mineurs.
Dans le même registre, et grâce à l’intervention de Madame Dominique Ouattara auprès du Bureau International du travail, une liste de travaux dangereux, et une autre de travaux légers admis pour les enfants âgés de 13 à 17 ans, ont été établies. C’est bel et bien le signe d’une avancée significative dans cette lutte, qui a notamment valu à la Côte d’Ivoire, d’être reclassée favorablement par les Etats-Unis dans la liste des pays faisant des efforts considérables pour éradiquer ce phénomène.
Madame Dominique Ouattara, a également favorisé l’implication d’autres Premières Dames sur cette thématique, notamment lors de la Conférence des Premières Dames d’Afrique de l’ouest et du Sahel tenue à Abidjan en novembre 2017.
En outre, notons également dans le cadre de la répression de la création de six (06) Antennes Régionale de la sous-direction de la Police criminelle en charge de la Traite et de la délinquance juvénile notamment à San-Pedro, à Soubré, à Bouaké, à Bondoukou, à Man et à Korhogo. Pour un effectif de 200 agents de la Police, ces Antennes Régionales permettent à cette unité spéciale de la Police nationale de quadriller le territoire national et de faire échec aux trafiquants et aux exploitants d’enfants.
Toutes ces mesures plus audacieuses, les unes que les autres, ont permis à la Côte d’Ivoire d’être reconnue par le Gouvernement américain comme l’un des quatre (04) pays sur 131 au total qui fait des avancées significatives dans le domaine de la lutte contre le travail des enfants.