Première dame de Côte d’Ivoire

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Lutte contre les pires formes de travail des enfants

The CNS (National Oversight Committee) trains national players on the SOSTECI

Informer et  améliorer les connaissances des acteurs nationaux de lutte contre les pires formes de travail des enfants sur le  Système d’Observation et de Suivi du Travail des Enfants en Côte d’Ivoire (SOSTECI). Tel est l’objectif de l’atelier de renforcement  des capacités des acteurs  sur le SOSTECI  organisé le mercredi 23 Avril 2014 à la Riviera,  par le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre l’Exploitation, la Traite et le Travail des Enfants (CNS). A cette occasion, ce sont 57  séminaristes provenant de plusieurs ministères, des ONG internationaux et des firmes productrices du cacao qui ont été formés à la maîtrise de cet instrument de lutte contre les pires formes de travail des enfants (PFTE).

Lors de la cérémonie d’ouverture, Mme Yao Patricia  Sylvie, Secrétaire Exécutive du CNS, par ailleurs, Directeur de cabinet de la Première Dame,  a donné les raisons qui sous-tendent l’organisation de ce séminaire.  Pour elle, le SOSTECI apparaît comme le moyen par excellence qui permettra aux acteurs d’apporter une réponse pérenne  au  phénomène du travail des enfants. «En effet,  face à la lancinante question du travail des enfants, le Système de Suivi du Travail des Enfants (SSTE), reste un puissant moyen pour les Etats et les Entreprises concernés par ce phénomène, d’établir des procédures transparentes et efficaces pour contrôler et éliminer le travail des enfants dans leurs différents chaînes de production et d’approvisionnement. Pour notre pays, la Côte d’Ivoire, qui depuis plus d’une dizaine d’année est indexé sur la scène internationale comme un pays utilisateur de la main-d’œuvre enfantine dans la production du cacao, le SOSTECI est le mécanisme national de riposte qui permet à travers une approche participative et intégrée, d’apporter une réponse holistique appropriée et pérenne à la problématique du travail des enfants », a-t-elle expliqué.  Aussi, dans le souci de remédier à ce phénomène, elle a appelé les acteurs à s’approprier ce système d’observation.  «(…) Il nous faut accélérer le processus pour un passage à l’échelle nationale. Et cet objectif, nous ne pourrons le réaliser sans une conjugaison intelligente de nos ressources et de nos efforts », a soutenu Mme Yao Patricia Sylvie.

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