Mesdames Chantal Compaoré (Burkina Faso), Penehupifo Pohampa (Namibie), Patience Goodluck Jonathan (Nigeria), Jeannette Kagamé (Rwanda), Marième Faye Sall (Sénégal), Sylvia Bongo (Gabon) et Dominique Ouattara (Côte d’Ivoire) ont pris part, le lundi 11 Juin 2012 à Libreville au Gabon au « Dialogue For Action Africa » consacrée à la femme africaine. Lors de la session réservée aux Premières Dames, ces dernières ont eu à exposer leurs actions sociales dans leur pays respectif. Nous vous proposons en intégralité les réponses de Mme Dominique Ouattara lors de ce face-à-face avec le public Gabonais.
Voici les questions qui ont été posées à Mme Dominique Ouattara au cours de la Session des Premières Dames. Nous vous proposons l’intégralité de l’intervention de Mme Dominique Ouattara.
Mme Dominique Ouattara, vous n’avez pas attendu d’être Première Dame pour être dans l’action sur l’échelle panafricaine. Votre Fondation Children Of Africa date des années 1990. Pouvez-vous, nous éclairer sur vos actions et sur votre Fondation ?
C’est en 1998 que j’ai commencé mes actions au sein de la Fondation Children Of Africa. Auparavant , je travaillais à titre informel dans la bienfaisance avec les Enfants de la rue. Au sein de la Fondation Children Of Africa, nous avons un centre d’accueil appelé la Case des Enfants qui est à Abidjan où nous accueillIons les enfants qui sont dans la rue ou qui sont en rupture familiale. Nous les nourrissons et nous les envoyons même à l’école quand c’est possible. Ou alors, nous leur apprenons un métier.
Qu’est-ce qui a changé depuis que vous êtes devenue Première Dame dans l’action de votre Fondation ?
Ce qui a beaucoup changé, c’est que dans les années 1990, mon époux était opposant. Et c’était très difficile pour moi de travailler dans mon pays. Pour faire venir les médicaments, c’était une autre paire de manche. Bien que j’arrivais à faire venir ces médicaments de l’extérieur jusqu’à Abidjan, souvent ils étaient bloqués à la Douane. C’était un peu plus difficile. Maintenant en tant que Première Dame, c’est plus simple. C’est plus facile, les défis sont beaucoup plus grands. Et l’attente est beaucoup plus importante. Les Ivoiriens attendent beaucoup de leur Première Dame. Ce qui est normal. Ils attendent qu’elle les aide. Surtout les femmes et les Enfants.