Première dame de Côte d’Ivoire

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Mme Yao Patricia Sylvie (CNS) après sa tournée de suivi et d’évaluation :

Mme Yao Patricia Sylvie

Vous venez d’effectuer une tournée de suivi et d’évaluation des projets de développement communautaire des firmes productrices de chocolat. Pouvez-nous faire un bilan de cette tournée ?

Vous savez que la question des pires formes de travail des enfants et tout particulièrement  dans la cacao-culture a exposé notre pays sur la scène internationale,  depuis plus d’une dizaine d’année comme un pays   utilisateur de la main d’œuvre infantile.  Cette situation qui terni gravement l’image de la Côte d’Ivoire et jette le discrédit sur notre cacao permet au Président Alassane Ouattara dès son accession à ma magistrature suprême de prendre la pleine mesure des choses et de réorganiser de manière vigoureuse et fondamentale  le dispositif institutionnel de remédiation.  Cela a abouti à la création du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS) présidé par la Première Dame, Mme Dominique Ouattara. Ainsi, le CNS  en collaboration avec toutes les ONG internationales et nationales qui œuvrent dans  ce domaine, a élaboré un Plan National d’Action (PAN).  Et les industriels du cacao  ont pris l’engagement eux aussi, de réaliser certaines infrastructures pour les communautés productrices de cacao.

Notre mission avait pour but de nous assurer de l’effectivité de ces projets. Et aussi, de savoir  qu’ils sont conforment au Plan d’Action National en terme d’infrastructures scolaires et sanitaires  Bref toutes les mesures qu’il faut pour  éliminer le travail des enfants.

Est-ce que vous pensez que les lignes bougent dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants ?

Nous pensons que les choses bougent dans le cadre de la lutte contre le travail des  enfants. Et elles bougent d’ailleurs très bien car  nous avons vu   la mobilisation des populations et des communautés productrices du cacao dans les villages que nous avons rencontré de San-Pedro à Soubré en passant par Méagui, Gagnoa  et Lakota. Nous avons vu l’enthousiasme des populations à écouter le message. Et en retour, elles nous ont rassuré quant à leur disponibilité de mettre en œuvre  tous les conseils  et messages de sensibilisations que nous leur avons apporté. 

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