Les Premières Dames d’Afrique réunies au sein de l’OPDAS (l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/SIDA) veulent engager une lutte sans merci contre la pandémie du SIDA. Elles ont réitéré cet engagement encore une fois, au cours d’une rencontre de haut niveau, en marge de la 71ème session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies à New-York, le mercredi 21 septembre 2016. Le thème de cette rencontre : « le rôle des Premières Dames dans le financement de la santé sexuelle et reproductive » a focalisé l’attention de nombreuses ONG internationales et de structures des systèmes des Nations-Unies dont l’ONUSIDA.
Lors de cette rencontre, l’honneur est revenu à Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d’Ivoire et Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA pour l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH et pour la promotion du traitement pédiatrique, de partager sa vision et la politique de la Côte d’Ivoire en matière de prise en charge de la santé sexuelle et reproductive chez les adolescentes. Après avoir décrié la féminisation du VIH/SIDA, Madame Dominique Ouattara, a mis en relief l’importance de proposer une approche intégrée des stratégies de lutte contre cette pandémie. Ainsi pour l’Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA, l’instruction scolaire, l’éducation sexuelle et reproductive et l’autonomisation financière de la femme sont les ingrédients adéquats pour lutter efficacement contre l’avancée du VIH/SIDA.
«Mes chères sœurs, pour lutter efficacement contre la vulnérabilité de nos filles, il nous faut tout d’abord, leur donner une instruction scolaire, associée à une éducation sexuelle et reproductive, qui leur permettront d’acquérir les connaissances de base primordiales à leur équilibre social. De même, l’accès équitable aux soins de santé, passe par l’autonomisation financière de la femme, qui pourra ainsi se prendre en charge adéquatement », a expliqué Madame Dominique Ouattara.