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Réalisation d’une enquête par l’université de Tulane pour éradiquer les pires formes de travail des enfants  en Côte d’Ivoire

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Washington, DC, Ambassade de Côte  d’Ivoire

Lundi 28 Octobre 2013

Monsieur Eric Biel, Sous-secrétaire adjoint au travail du Département américain du travail; Monsieur William Bertrand, Professeur de chaire à l’Université de Tulane ;

Excellence Monsieur l’Ambassadeur Daouda Diabaté,

Mesdames et Messieurs, distingués invités,

Permettez-moi avant tout propos, de vous adresser les salutations solennelles de Madame Dominique OUATTARA, Première Dame de Côte d’Ivoire, qui en sa qualité de présidente du Comité  National  Surveillance  des  actions  de  lutte  contre  la  traite,  l’exploitation  et  les  pires formes de travail des enfants, aurait bien voulu conduire elle-même la délégation de la Côte d’Ivoire à cette visite de travail à Washington. Mais les contraintes de calendrier ne lui ont pas permis  d’effectuer  le  déplacement.  C’est  la  raison  pour  laquelle,  elle  m’a  chargé  de  la représenter à cette importante cérémonie de signature d’un accord avec l’Université de Tulane pour  la  réalisation  d’une  enquête  sur  le  travail  des  enfants  dans  la  cacaoculture  en  Côte d’Ivoire.

Mesdames et Messieurs,

Au nom de Madame Dominique OUATTARA et au nom du Gouvernement de Côte d’Ivoire, je tiens à exprimer ma franche reconnaissance au Gouvernement américain et principalement au Département  du  travail,  pour  son  appui  constant  et  particulièrement  le  financement  qu’il apporte à l’université de Tulane pour réaliser cette enquête.

Mesdames et messieurs,

La  signature  de  ce  protocole  est  un  pas  en  avant  que  nous  marquons  dans  notre  lutte commune d’éradiquer les pires formes de travail des enfants  en Côte d’Ivoire.

En effet, s’agissant de ce fléau beaucoup d’interrogations restent encore sans réponse.

–    Combien d’enfants travaillent-ils encore dans les plantations de cacao ?

–    Dans quelles localités exactes travaillent-ils ?

–    D’où viennent-ils ?

–    Quelles mesures doit on prendre pour éliminer définitivement ce phénomène ?

Telles sont quelques questions qui trouveront réponse, nous l’espérons, au terme de cette enquête. C’est pour ces raisons que la Côte d’Ivoire se réjouit de la conduite de cette étude dont les résultats permettront d’apporter des mesures de remédiation idoines à l’élimination de ce fléau.

Mesdames et messieurs, chers partenaires,

La signature de cet accord qui formalise le cadre de collaboration entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’Université de Tulane marque la ferme volonté des deux parties à la réussite de cette enquête. En effet, l’implication à un haut niveau des autorités ivoiriennes notamment, la Première Dame et  des  membres du  gouvernement, à accompagner l’Université de  Tulane dans cette  étude traduit ce grand intérêt que constitue cette enquête pour notre pays.

C’est le lieu de traduire les remerciements de la Première Dame, Présidente du Comité National de  Surveillance  et  le  Gouvernement  de  Côte  d’Ivoire  au  Gouvernement  américain  qui  a consentit   un   financement   de   1,5   millions   de   dollars,   soit   environ   750   millions   de F CFA pour la réalisation de cette enquête.

Nos remerciements et encouragements vont également à l’endroit de l’Université de Tulane qui réalisera   l’enquête   en   partenariat   avec   l’Ecole   Nationale   d’Economie   et   de   Statistiques Appliquées de Côte d’Ivoire.

Mesdames et messieurs,

Nous voulons également saluer la contribution significative du sénateur Tom HARKIN ainsi que du représentant Eliot ENGEL pour la lutte contre les pires formes de travail des enfants dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire.

Nous remercions également les industriels du cacao qui réalisent, à travers ce Protocol des investissements au profit des communautés productrices de cacao. Nous sommes heureux de la construction dans ces  zones, d’écoles ; de  cantines scolaires et de logements d’enseignants ainsi que de la mise œuvre de programmes visant l’amélioration des conditions de vie des communautés.

Nous appelons  de tous nos vœux un accroissement de ces investissements. Toute chose qui permettra aux enfants de Côte d’Ivoire d’avoir un meilleur avenir.

Vive la collaboration entre les Etats Unis d’Amérique et la Côte d’Ivoire.

Je vous remercie.

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