Discours

Speeches

Fête des mères au palais de la culture

Chères Mamans,

Chères Sœurs,

Chères Filles,

En ce jour hommage à toutes les Mamans, ma joie d’être avec vous est immense. En effet, il me tenait à cœur de vous témoigner personnellement mon admiration et mon soutien affectueux.

Vos efforts quotidiens propres à toutes les mères de famille sont souvent mal récompensés, et parfois même ignorés. Vos combats légendaires ont été souvent réprimés allant même parfois jusqu’au sacrifice ultime, mais jamais vous n’avez abandonné. Femmes de Côte d’Ivoire, soyez bénies et bravo pour votre persévérance. Votre courage et votre amour inconditionnel vous octroient à mes yeux, le statut d’héroïnes de la vie.

Nous sommes fières de vous. Aujourd’hui, les terribles épreuves que nous avons traversées sont certes derrière nous, mais nos cœurs saignent encore, car beaucoup de nos sœurs manquent à l’appel.

Je pense, particulièrement, à toutes celles qui sont parties ces derniers mois dans les douloureuses circonstances que nous connaissons tous.

Je voudrais vous demander, Chères Sœurs, d’observer une minute de silence pour leur rendre hommage. Pour leurs mémoires, la violence et la guerre doivent être bannies à tout jamais de notre Pays.

Notre devoir sera de recréer un havre de paix dans notre belle Côte d’Ivoire, pour tourner définitivement le dos à la haine. C’est pourquoi, je placerai mon travail de Première Dame sous le signe de la réconciliation dans les cœurs et dans les esprits.

Chères Sœurs, 

Comme vous le savez, j’ai abandonné mes activités de chef d’entreprise pour me mettre au service de mon pays, à votre service. Car, pour moi, le rôle de Première Dame est, avant tout, un moyen d’aider au bien-être de nos frères, sœurs, enfants et plus particulièrement les plus vulnérables et les plus défavorisés. J’entends œuvrer à la disparition des barrières qui se sont dressées entre nous, pour que nous puissions tous revivre ensemble.

En effet, mon souhait le plus cher est qu’à nouveau :

-Le jour de la Tabaski, Chères Sœurs musulmanes, vous partagiez votre mouton avec vos voisines chrétiennes.
-Le jour de Noël, Chères Sœurs chrétiennes, vous partagiez votre repas avec vos voisines musulmanes.

Sœurs du Sud, du Nord, du Centre, de l’Est et de l’Ouest, mettons ensemble, nos efforts pour reconstruire notre beau Pays.
Faisons sauter le barrage des différences.  Réapprenons à nous parler et à nous fréquenter.

Vous le savez, ce que femme veut, Dieu le veut. Si nous, les femmes décidons d’aller sincèrement à la réconciliation, les hommes suivront. Nous devons parler à nos maris, à nos frères, et à nos fils, pour toucher leur cœur et les amener au pardon.

Nous sommes celles par qui vient la vie. Nous serons celles par qui viendra la paix.

Chères Mamans,

Chères Sœurs,

Chères Filles,

La femme est toujours la plus défavorisée dans notre société. Je partagerai donc avec vous, quelques points de ma vision pour la femme ivoirienne et les actions que je compte mener pour y arriver.

-Du point de vue de la santé, ainsi que le souhaite mon cher époux, le Président Alassane OUATTARA, nous devons obtenir que les accouchements et les soins médicaux soient gratuits dans notre pays.

Pour ma part, je soutiendrai toutes les initiatives allant dans ce sens et visant à éradiquer les maladies grâce à une meilleure prise en charge des malades. Je pense tout particulièrement au SIDA qui touche beaucoup de nos Sœurs et au paludisme qui est souvent redoutable.

Ma fondation Children Of Africa continuera de sillonner le pays profond pour que les enfants soient vaccinés et puissent avoir des kits scolaires dans tout le pays. Parce que l’éducation est la base de tout développement. Je me ferai un point d’honneur à veiller personnellement à ce que tous nos enfants, y compris les petites filles soient scolarisés gratuitement. Un autre point et non des moindres sera de vous aider à obtenir des micro-crédits pour le financement de vos projets.

Femmes de Côte d’Ivoire, je sais que vous êtes compétentes, travailleuses et ne demandez qu’un coup de pouce pour jouer pleinement votre partition dans le développement économique de notre pays. Je suis plus que quiconque consciente de votre potentiel. C’est pourquoi, je puis vous assurer de mon soutien sans faille.

Je mettrai toute mon énergie à votre disposition. Nous travaillerons de manière organisée afin d’aider chacune d’entre vous, sans distinction de parti politique, d’ethnie ou de croyance religieuse. Je vous le promets.

Mes chères sœurs,

L’équilibre de notre société repose sur nous. Appelons donc la paix et la réconciliation de tous nos vœux, et prêchons le pardon dans chacun de nos actes quotidiens.

Chères Mamans, 

Je pense que vous serez d’accord avec moi pour que j’adresse un mot à l’endroit de Tonton BOUBA, le Tonton de tous les enfants, qui ne manque jamais d’occasion de rendre hommage aux femmes.

Cher Tonton BOUBA, aujourd’hui je voudrais vous dire merci au nom de toutes les femmes de Côte d’Ivoire.
Je ne pourrai pas terminer mon propos sans souhaiter une très bonne Fête des Mères à toutes les Mamans de Côte d’Ivoire.

Je vous remercie.

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