Discours
Speeches
La journée internationale de la femme 2013
C’est avec une grande joie que je prends part à la cérémonie de lancement des festivités marquant la 36e Journée Internationale de la Femme. Avant tout propos, je voudrais souhaiter une excellente année 2013 à toutes les femmes de Côte d’Ivoire.
Je voudrais également féliciter Madame Anne OULOTO, Ministre de la Solidarité, de la Famille de la Femme et de l’Enfant pour le travail remarquable qu’elle effectue à la tête de son département et pour cette belle fête à laquelle nous assistons aujourd’hui.
Chères sœurs des mouvements et associations féminines,
La cérémonie d’aujourd’hui, m’offre l’opportunité de saluer vos efforts inlassables pour la défense des droits des femmes. Vous avez tout mon soutien dans cette noble cause.
Les défilés que nous avons pu apprécier, témoignent de l’élégance de nos femmes ivoiriennes et je voudrais vous demander de les applaudir bien fort.
Mes félicitations vont aussi à l’endroit de madame Joséphine Memel pour ses belles créations.
C’est elle qui me confectionne la plupart mes tenues en pagne, comme celle d’aujourd’hui. C’est une styliste de talent que j’apprécie beaucoup.
Mes chères sœurs,
Je voudrais vous adresser les salutations de mon cher époux, le Président Alassane OUATTARA. Il m’a demandé de prendre de vos nouvelles et de vous saluer chaleureusement.
Comme vous le savez, le Président de la République croit fermement au potentiel des femmes. A travers son engagement à donner plus de pouvoir et d’autonomie aux femmes, il veut non seulement respecter leurs droits, mais aussi leur rendre hommage pour les sacrifices qu’elles font quotidiennement.
Mesdames et messieurs,
Depuis 1977, l’organisation des Nations Unies a choisi la date du 08 mars pour célébrer la femme partout dans le monde. Cette journée de célébration permet aux femmes de célébrer les victoires obtenues, parfois au prix de grands sacrifices. La cérémonie de ce jour me donne l’occasion de vous parler d’un sujet qui me préoccupe particulièrement. C’est celui de la violence faite à nos femmes et à nos filles. Que ce soit dans la communauté ; au sein du couple ; dans la cellule familiale ou dans les établissements scolaires, les femmes subissent des violences injustes et intolérables, quel que soit leur âge et leur milieu social. Les violences physiques, sexuelles et psychologiques, constituent dans bien des cas, une violation grave des droits humains.
Selon l’ONUFEMME, actuellement, chaque année environ 4 millions de femmes et de fillettes dans le monde sont vendues pour le mariage, la prostitution ou l’esclavage. Cette situation est encore plus préoccupante dans des Pays en crise ou en post-crise comme la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi les violences à l’égard des femmes doivent être combattues avec la plus grande énergie.
A nos niveaux respectifs, il est primordial d’agir maintenant et sans réserve pour protéger nos femmes et nos enfants contre toute forme de violence. Mesdames et messieurs,
Je voudrais surtout tirer la sonnette d’alarme sur les violences faites aux filles à l’école en particulier.
Car au-delà des conséquences graves sur leur santé, les violences sexuelles détruisent les perspectives d’avenir de nos jeunes filles, qui doivent faire face aux grossesses non désirées.
J’exhorte solennellement, les parents d’élèves et les enseignants à protéger nos enfants contre ce mal qui prend de l’ampleur dans notre Pays.
Nous devons rester vigilants, car il y va de leur santé, de leur bonheur et de leur avenir.
Mesdames et messieurs,
Je déclare ouvertes les festivités nationales de la Journée Internationale de la Femme 2013.
Je vous remercie.