Discours
Speeches
Madame Dominique Ouattara lors de sa visite au Bénin
Mes chères sœurs,
Je suis très heureuse de vous rencontrer aujourd’hui et d’échanger avec vous, en ce 8 mars, jour spécial dédié à toutes les femmes.
C’est l’occasion pour moi, de souhaiter une bonne Journée Internationale de la Femme à toutes les femmes et en premier lieu, à ma sœur, Madame Chantal De Souza YAYI, Première Dame de la République du BENIN et à vous toutes ici présentes.
Je souhaite également une bonne fête, à toutes mes sœurs Ivoiriennes pour lesquelles, j’ai une pensée très forte et à vous mes chères sœurs du BENIN.
Je voudrais, à travers ces mots, vous rendre un hommage bien mérité, car au Benin comme en Côte d’Ivoire, les femmes sont dynamiques, intelligentes belles et courageuses.
Mesdames et messieurs,
Parce qu’aujourd’hui c’est notre jour, ma sœur Chantal et moi-même, sommes particulièrement honorées de la présence à nos côtés en cette journée de la femme, de deux grands hommes.
Nos chers époux, Le Président Thomas YAYI Boni, Président de la République du BENIN, et mon cher époux le Président Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire.
C’est le lieu de les remercier, car ils sont les plus grands défenseurs et les plus grands avocats des femmes. Je vous demande de les applaudir très fort.
Ma chère sœur, chère Chantal,
Je voudrais vous formuler mes sincères remerciements. Nous passons un séjour très plaisant dans votre beau Pays.
L’accueil chaleureux que vous nous avez réservé, est une belle preuve d’amitié et de fraternité.
Par ailleurs, j’apprécie à sa juste valeur, la rencontre d’aujourd’hui, car elle nous donne l’opportunité d’évoquer nos expériences respectives, en matière d’aide aux femmes dans le domaine de la microfinance.
Mes chères sœurs,
Votre beau Pays capitalise aujourd’hui, des avancées remarquables en matière de financement de microprojets portés par des femmes. Il n’aurait pu en être autrement, quand on connait l’abnégation et la persévérance dont les femmes béninoises ont toujours fait preuve. C’est à ces modèles-là, que je voudrais inviter à se référer toutes les femmes africaines exposées à la pauvreté.
De nos jours, la préoccupation principale de toutes les femmes doit être de pouvoir se prendre en charge. Une femme jouissant d’une autonomie financière est un atout pour ses enfants, pour son époux et pour la société tout entière.
C’est pourquoi, j’encourage vivement, toutes les initiatives visant à aider les femmes à se prendre en charge, grâce à une activité génératrice de revenus.
A cet effet, je me réjouis de ce que les femmes ici présentes, aient pu bénéficier du financement de leur activité, grâce à la microfinance.
Chères sœurs,
Je suis venue vers vous, totalement admirative de vos réussites et je voudrais vous en féliciter.
Je suis accompagnée de mon équipe chargée de la microfinance au sein de mon cabinet, car vous êtes pour nous des exemples à suivre et nous sommes heureuses et fières de pouvoir nous instruire de votre expérience en la matière.
Chères sœurs,
M’inspirant de votre modèle, j’ai lancé au mois de décembre, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), que nous avons créé pour aider nos sœurs Ivoiriennes en situation difficile.
J’ai voulu que les conditions d’octroi du FAFCI soient plus souples que celles de tous les fonds de crédit existant en Côte d’Ivoire. Les femmes accourent déjà, de toutes les régions du Pays, avec des projets d’activité bien pensés, signe de leur volonté à réussir le challenge. Cela me rend très optimiste quant à l’amélioration de leurs conditions de vie.
Mesdames et messieurs,
La réussite des femmes ayant bénéficié de la microfinance, prouve que, la microfinance est une bonne alternative à la pauvreté et un catalyseur de développement social. Nous devons continuer à promouvoir la microfinance, afin d’aider nos sœurs à dire NON à la pauvreté.
Excellente journée à toutes et à tous,
Je vous remercie.