Discours
Speeches
Mon discours lors de la J.I.F à San Pedro
Je suis particulièrement heureuse d’être avec vous aujourd’hui à San Pedro, pour célébrer, comme chaque année, la journée internationale de la femme en compagnie de mes sœurs.
Avant tout propos, je voudrais remercier mon cher époux, le Président Alassane OUATTARA, et monsieur le Premier Ministre Daniel KABLAN DUNCAN qui nous font l’honneur de fêter cet évènement avec nous aujourd’hui.
En effet, mes chères sœurs, le Président de la République a demandé que la visite d’Etat dans le Bas Sassandra soit prolongée d’une journée, afin que le Gouvernement soit à nos côtés aujourd’hui.
Cela mérite tous nos applaudissements.
Je remercie également les membres du
Gouvernement présents avec nous ce matin et plus particulièrement nos sœurs Ministres que je vous demande d’applaudir aussi bien fort.
Merci aussi de la présence très appréciée de madame Sarah SAKO, première Vice-présidente de l’Assemblée Nationale et de tous nos frères et sœurs Députés présents à nos côtés.
Je tiens enfin, à saluer tout spécialement nos sœurs, les femmes du district du Bas-Sassandra qui, chaque jour dans nos villes et nos villages, contribuent activement à la prospérité de leurs familles et au développement de leur région.
Mesdames et messieurs,
Lors de l’installation du Conseil National de la Femme, nous avons pu constater avec satisfaction, les avancées notables réalisées au niveau de la protection, et de la promotion des femmes.
Cela est à mettre à l’actif de notre sœur, madame la Ministre Anne OULOTTO, dont l’engagement personnel aux côtés des femmes et des enfants de notre Pays est remarquable et je l’en félicite vivement.
Le thème national de la Journée de la Femme retenu cette année: « Beijing + 20 : Bilan, Défis et Perspectives pour une Côte d’Ivoire émergente », nous invite à prendre toute la mesure du chemin parcouru par les femmes et à apprécier les efforts réalisés.
Les femmes ivoiriennes ont traversé des moments difficiles à l’image de notre Pays. Cependant, leur volonté de se relever de cette situation et de reprendre résolument la voie de la prospérité a été plus forte que toutes les crises.
Aujourd’hui, galvanisées et soutenues par leur premier avocat à savoir mon cher époux, le Président Alassane OUATTARA, pour qui la condition de la femme est une priorité nationale, les femmes de Côte d’Ivoire ont décidé de relever le défi de la relance économique et de la stabilité sociale.
En ce qui me concerne, je crois, moi aussi fortement, au potentiel de la femme. Je sais qu’une femme est capable de transformer un objet banal en véritable trésor, pourvu qu’elle en ait les moyens.
C’est pourquoi, j’ai fait le choix de les aider particulièrement à chacune de nos visites à travers tout le Pays.
En effet, comme vous avez pu le constater, les dons que j’effectue,
à travers toutes les régions que nous visitons, du nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le centre, sont essentiellement destinés à nos sœurs.
Oui chères sœurs, je crois en vous, en votre potentiel et en votre capacité à faire des miracles pour améliorer le quotidien de vos familles.
Combien de fois ne vous êtes-vous pas sacrifiées pour vos enfants ?
Vous êtes toutes des héroïnes de notre société, de notre Côte d’Ivoire bien aimée.
Vous êtes admirables!
Chères sœurs,
C’est dans cette dynamique que le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire a été créé. Aujourd’hui, le FAFCI, s’élève à 5 milliards de F CFA, octroyés par le Président de la République et, permet, à plus de 50 000 femmes à travers toute la Côte d’Ivoire, de réaliser des activités génératrices de revenus. Avec elles, ce sont des familles entières qui sont aujourd’hui à l’abri de la précarité et entrevoient un avenir plus prospère.
En ce qui concerne mes sœurs du district du Bas-Sassandra, après une première tranche de financement du FAFCI, à hauteur de 135 millions, nous leur apportons aujourd’hui, 125 millions supplémentaires pour les soutenir dans leurs efforts d’autonomisation.
Ce sont donc au total 260 millions, qui sont mis à la disposition de nos sœurs de la région, pour leur permettre d’améliorer leurs conditions de vie et j’en suis très heureuse.
Mesdames et messieurs,
Je voudrais clore mon propos en souhaitant une bonne fête à toutes mes sœurs et à toutes mes filles du Bas Sassandra et de Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.