Discours

Speeches

Mon discours lors du déjeuner de haut niveau des Premières Dames sur le plan stratégique de l’OPDAD

En marge de la 77ème assemblée annuelle des Nations Unies à New York, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OPDAD) a convié ses membres le mardi 20 septembre 2022, au Centre de la Fondation Ford pour la Justice sociale , (320 E 43rd St, N Y10017), pour une séance de travail.

Excellences, Mesdames les Premières Dames,

Mesdames et messieurs,

 

Avant tout chose, je voudrais saluer, notre sœur, Madame Monica GEINGOS, Première Dame de Namibie et Présidente de l’OPDAD, et la féliciter pour l’initiative et la bonne tenue de cette rencontre.

Je voudrais également saluer toutes mes sœurs Premières Dames ici présentes.

 

Mes chères sœurs,

Ce déjeuner de travail qui nous permet de passer en revue le plan de travail stratégique de notre organisation, est une belle initiative qui pose les jalons d’une OPDAD forte et solidaire résolument engagée pour le développement de l’Afrique, à travers des actions concrètes et concertées.

 

Jusque-là dévolue à la santé, l’OPDAD a décidé d’élargir son champ d’action à d’autres problématiques et j’en suis heureuse.

 

Je salue la pertinence des différents domaines d’intérêt proposés et qui prennent véritablement en compte les problématiques auxquelles nous sommes toutes confrontées.

 

Je voudrais vous donner mon avis sur les thèmes proposés.

 

Le 1er domaine à savoir celui de la santé publique rencontre mon assentiment total car, la santé est un préalable à tout développement et il nous revient de contribuer à l’amélioration de l’accès à la santé de nos populations.

C’est à mon avis le problème le plus important.

 

Toujours dans le domaine de la santé, en tant qu’Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA, j’accorde une attention particulière à la lutte contre le VIH-SIDA et je soutiens toutes les actions que nous prendrons dans ce sens.

Concernant le domaine de la promotion du leadership féminin, qui nous tient toutes à cœurs, j’y adhère totalement et j’encourage toutes les initiatives tendant à permettre à nos sœurs de jouer des rôles clés quel que soit leur domaine d’intervention.

 

En plus de mes plaidoyers pour une meilleure représentativité des femmes leaders aux postes de décision, j’ai entrepris d’aider nos sœurs des secteurs informels à acquérir plus d’autonomie et de pouvoir de décision au sein de leur communauté.

 

Un autre point évoqué qui nous interpelle toutes et qui mérite de trouver un écho favorable à travers cette assemblée, est celui des changements climatiques.

 

En effet il nous faudra agir de concert pour réduire l’impact des changements climatiques sur nos populations car, les inondations et autres catastrophes naturelles sont nombreuses sur notre continent et font beaucoup de dégâts.

 

Mes chères sœurs,

 

La question du mariage précoce est une autre dure réalité contre laquelle nous avons décidé d’agir car ces pratiques d’un autre âge, entravent gravement l’avenir de nos jeunes filles et porte parfois atteinte à leur santé.

J’espère que nous pourrons remédier à ce fléau pour permettre à nos jeunes filles de poursuivre des études et apporter ainsi, leur pierre au développement de l’Afrique.

 

Le problème des violences à l’encontre des femmes à également retenu notre attention et j’en suis heureuse car ces violences ont pris plus d’ampleur avec le confinement dû au COVID 19 et cela est bien regrettable.

 

Enfin, le dernier point à savoir la lutte contre le travail des enfants est un combat auquel j’accorde une place prépondérante et je suis heureuse que ce fléau puisse figurer parmi les domaines d’intérêt à considérer.

Depuis 2012, je mène des actions concrètes pour lutter contre la traite, l’exploitation, et le travail des enfants et je m’emploie à éliminer ce fléau de notre Pays.

 

Mes chères sœurs,

 

En ce qui concerne le Gala organisé par notre sœur Denise TSHISEKEDI, je suis d’accord pour une date qui nous conviendra à toutes, mais je pense après avoir entendu les Premières Dames qui se sont présentées au pupitre que décembre n’est pas forcément une bonne date.

 

Alors, je propose que nous le fassions en janvier, qui est un mois moins chargé.

Pour le financement des actions de l’OPDAD, je pense qu’il faut associer des sponsors et des partenaires.

 

Je ne pense pas qu’il faille augmenter la cotisation mais il faut insister pour que le paiement soit effectué à temps.

 

Je suis ma sœur, la Première Dame du Kenya et je une contribution supplémentaire de 10 000 dollars.

Je vous remercie.

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