Discours
Speeches
Visite aux femmes vivant avec le VIH
Mesdames et Messieurs,
Mes chères sœurs,
Je suis très heureuse d’être avec vous ce matin, à l’occasion de cette visite à mes sœurs de la coalition des femmes vivant avec le VIH, au centre Amépouh de Yopougon.
Et avant toute chose, je voudrais vous transmettre les salutations chaleureuses de mon cher époux, le Président Alassane OUATTARA, qui m’a demandée de vous embrasser bien fort.
Je voudrais à présent, saluer la présence de Monsieur Aka AOUELE, Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, ainsi que celle de Madame LY Ramata, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, qui sont à nos côtés ce matin.
Je souhaiterais également saluer Monsieur Gilbert Kafana KONE, Ministre chargé des Relations avec les Institutions, Maire de la Commune de Yopougon, que je remercie pour son accueil chaleureux.
Mes salutations vont aussi à Mesdames les Epouses de Président d’Institution et de Ministres qui sont à nos côtés ce matin.
Je salue aussi, l’ensemble des Ambassadeurs et Chefs de Missions Diplomatiques, et j’associe à ces salutations, les représentants des agences des Nations Unies, ainsi que les Directeurs des Organisations nationales et internationales partenaires de la lutte contre le VIH-Sida.
Je salue également Madame Brigitte QUENUM, Représentante de l’ONUSIDA en Côte d’Ivoire qui nous accompagne régulièrement avec son équipe, dans nos activités de lutte contre le sida.
Merci aussi à toutes les autorités politiques, préfectorales et administratives qui sont avec nous ce matin.
J’adresse à présent mes remerciements à nos chefs traditionnels et religieux ici présents, qui nous entourent comme à leur habitude, de leurs prières et de leurs bénédictions.
Je salue enfin, Madame OUSSOU Christine, Présidente de la coalition des femmes vivant avec le VIH et avec elle, toutes mes sœurs membres de cette association que je félicite pour le travail formidable qu’elles accomplissent. Merci également à toutes nos sœurs qui se sont mobilisées pour nous réserver un accueil chaleureux.
Mes chères sœurs,
Nous sommes venus aujourd’hui visiter le centre Amépouh, qui est le siège de la coalition des femmes vivant avec le VIH. Durant cette visite, j’ai pu me rendre compte avec fierté et émotion, de la solidarité dont vous faites preuve pour surmonter ensemble, toutes les difficultés qui se présentent à vous au quotidien.
Chacune de vous est un modèle de courage et de détermination, et je vous encourage à persévérer dans ce sens.
En tant que femme, en tant que mère et en ma qualité d’Ambassadeur spécial de l’ONUSIDA, votre combat pour la vie et pour le bien-être de vos familles, est aussi le mien. C’est pourquoi, le plaidoyer que je fais sur toutes les tribunes internationales, chaque fois que l’occasion m’est offerte, est celui de l’élimination de la transmission Mère-Enfant du VIH et de la lutte contre le sida pédiatrique.
Je souhaiterais donc, lancer à nouveau, un appel à toutes mes sœurs, à toutes les femmes de Côte d’Ivoire, particulièrement les futures mamans, afin qu’elles aillent se faire dépister. Oui mes chères sœurs, il est important que chaque femme se fasse dépister, et que chaque femme enceinte suive les consultations prénatales pour assurer la santé de son enfant. Et je vous rappelle que le dépistage est entièrement gratuit où que vous alliez. Nous devons relever ensemble, le défi du dépistage précoce des mamans et des enfants exposés au VIH, pour y apporter une réponse durable.
Mes chères sœurs,
Nous en sommes tous conscients, le VIH-Sida a pour principale conséquence d’augmenter les dépenses des ménages, tout en réduisant les capacités d’autonomisation de nos sœurs.
Plusieurs foyers ont payé le prix de cette pandémie, particulièrement les femmes et les enfants qui sont souvent les plus démunis face à cette maladie. Et vous voir vous battre pour un avenir meilleur est une réelle note d’espoir pour l’avenir.
C’est donc une grande joie pour moi d’être ici aujourd’hui, pour vous exprimer toute ma solidarité et mon soutien dans le développement des activités que vous menez collectivement.
C’est pourquoi, je suis d’accord avec votre proposition de donner mon nom à votre centre. Je vous propose qu’il s’appelle dorénavant, Centre Amépouh Dominique OUATTARA.
C’est dans ce contexte que nous avons réalisé les travaux de réhabilitation du bâtiment principal du centre. Nous avons également renouvelé le mobilier, afin de vous permettre de vivre dans de meilleures conditions avec vos enfants, et entreprendre vos activités quotidiennes.
Nous sommes aussi venus avec des dons en nature d’une valeur de 30 millions de FCFA, qui viennent de vous être énumérés. Ces dons permettront de développer les activités que vous réalisez déjà avec peu de moyen, et d’améliorer vos conditions de vie.
Par ailleurs, une enveloppe du FAFCI de 200 millions de FCFA est octroyée à votre association « la coalition des femmes vivant avec le VIH », afin de vous aider à développer vos activités génératrices de revenus. Cette enveloppe sera répartie comme suit :
- 100 millions de FCFA pour le District d’Abidjan,
- Et 100 millions de FCFA pour l’intérieur du pays.
Dans ce cadre, ce sont déjà 300 femmes qui ont reçu une formation pour la gestion de leurs futures activités. Nous souhaitons de cette façon, leur venir en aide et favoriser leur insertion socio-économique. Ce signal fort contribuera, je l’espère, à apporter une réponse à la situation sociale et psychologique des femmes touchées par le VIH, qui sont encore marginalisées.
Mes chères sœurs,
Mesdames et Messieurs,
Je ne saurais clore mon propos, sans réitérer mes remerciements à tous les acteurs clés de la lutte contre le sida, que sont : la société civile, nos partenaires nationaux et internationaux, ainsi que les représentations diplomatiques des pays frères engagés à nos côtés, et toutes les bonnes volontés.
Je profite de cette occasion pour lancer un nouvel appel, afin que chacun de vous persévère dans ses actions pour mettre fin au sida dans nos pays. Car c’est tous ensemble que nous parviendrons à protéger nos populations de la pandémie, et à éradiquer définitivement cette maladie de nos sociétés.
Pour ma part, mes chères sœurs, je veux que vous sachiez que vous pourrez toujours compter sur moi pour vous apporter mon soutien.
Je vous remercie.