Visite du foyer féminin de GUIGLO

Tout d’abord, je voudrais vous remercier pour l’accueil que vous m’avez réservé et vous traduire les salutations de mon cher époux, le Président Alassane OUATTRARA qui m’a demandé de vous saluer.

Mes remerciements tout  particuliers vont à l’endroit du Maire de la commune de Guiglo.

Mes chères filles,

J’ai tenu à venir voir, pour vous témoigner personnellement mon affection et vous traduire tout mon  soutien.

Je suis toujours très heureuse de rencontrer les jeunes femmes de notre Pays qui sont conscientes du rôle qu’elles peuvent jouer dans le développement de notre chère Côte d’Ivoire.

Vous êtes aujourd’hui ici au foyer féminin, pour apprendre un métier et vous préparer à faire face à la vie active.

Vous avez choisi une voie sûre de réussite,  celle de la formation qui est la meilleure clef pour l’avenir.

C’est pourquoi, je vous encourage à mener à bien votre formation.

Grâce à vos connaissances, vous serez à même de continuer l’œuvre de celles qui vous ont précédées : ces femmes Ivoiriennes qui chaque jour posent des actions pour faire avancer notre société, et ce, à tous les niveaux de la vie économique politique et sociale.

Pour ma part, je me suis engagée à œuvrer aux côtés des femmes afin qu’elles soient économiquement fortes et je ne ménagerai aucun effort pour les soutenir.

En effet, ma conviction est que : la promotion  de l’indépendance de la femme est le moyen le plus sûr de sortir de la précarité.

Madame la directrice du foyer,

Je sais qu’il est parfois très difficile de diriger un établissement de formation, et les affres de la guerre ont amenuisé vos moyens déjà insuffisants. Mais la tâche est si noble que vous n’avez pas baissé les bras.

Je voudrais vous témoigner toute mon admiration pour votre engagement à la formation de nos jeunes filles.

Les dons que vous avez reçus dans le mois de novembre étaient destinés à vous aider à remettre le foyer en état.

Aujourd’hui, nos jeunes filles peuvent à nouveau suivre les cours et j’en suis très heureuse. Je leur ai apporté des vivres et du petit matériel pour la couture ainsi qu’elles l’avaient souhaité.

Je ne saurais terminer mon propos sans vous assurer tout particulièrement de mon soutien et de mes encouragements.

 

Je vous remercie.